vendredi 12 juin 2009

Ima, Ai ni Yukimasu

Mon coup de cœur du moment !

Ima, Ai ni Yukimasu
Traduction : Maintenant, je vais te rencontrer.

(titre anglais : Be with you). Le film (2004) – La série (2005) Film réalisé par Nobuhiro Doi, d'après le roman de Takuji Ichikawa. Série réalisé par Yamamuro Daisuke , Hirano Shunichi et Ooka Susumu

La vie, paisible s'écoule dans une petite ville japonaise. Yuji, un espiègle petit garçon de 6 ans qui vit avec son père Takumi. Le premier jour de la saison des pluies, Yuji, part dans la foret, dans un grande battisse délaissé aux fantaisies de la nature. Une jeune femme endormie, sur un palier apparaît dans un rayon de lumière. Ce n'est autre que sa mère Mio, morte le jour des 5 ans du garçonnet. La prophétie du livre que lui a dessiné sa mère moi, avant de mourir, s'avère vrai. Il est dit, qu'elle reviendra, pour la saison de la pluie. Takumi, venu chercher son fils pour rentrer à la maison, se retrouve devant son épouse. Alors que Yuji, saute dans les bras de sa maman, la jeune femme déboussolée, semble avoir tout oublié de son passé.

Ima, Ai ni Yukimasu est une comédie dramatique - fantastique. Un soin particulier à été apporté à l'image, se qui donne une sensation de chaleur et de candeur sans tomber dans la niaiserie. La bande son du film est principalement du piano, dont les notes s'égrainent délicatement tous au long de l'intrigue. La mise en scène sobre et efficace rend le jeux d'acteur émouvant. Les japonais sont plutôt connu pour sur jouer. Ici tous semble se fondre dans une douce torpeur, à l'instar de « l'été de Kukijiro » de Takechi Kitano. Sans compter sur le petit, Takei Akashi qui joue avec brio Yuji. Il apporte ainsi une dose d'humour toute enfantine, contrebalançant le sujet grave du film : la disparition d'un être cher.

L'année suivant sa sortie en salle, le film a adapté en une série de 10 épisodes. La série développe le quotidien des personnages. Quelques changements ont été opérés pour s'inscrire dans la durée imposé par 10 épisodes. D'autres personnages sont venues étoffer l'histoire.

On prend plaisir a partager le quotidiens de tous les personnages. Ainsi, comme dans le film, est montré a qu'elle point, Yuji est bien mature pour son jeune age. Il en vient à soupirer comme un « salary man de 40 ans »! Le père Takumi est bien plus mis en avant, tandis que Mio est plus en retrait. C'était l'inverse dans le film. Dans la série, "Tak-kun" (comme l'appel son fils Yuji) est un bibliothécaires dans la librairie communale, alors qu'il avait un boulot dans un bureau dans le film.

La série s'inscrit dans la même lignée que le film. La musique est quasi omniprésente au début de la série. A force l'oreille s'y habitue, car elle est de bonne facture et agréable à l'écoute. L'image est toujours aussi soignée, avec des tons chauds et des contrastes de couleurs harmonieux, malgré les contraintes budgétaires.

L'acteur Narimiya Hiroki / Takumi le père dans la série, parvient à faire une moue à la Hamtaro ou miaouse de pokémon (oui oui waouh les références ! \^o^/ ... V_V' on fait se qu'on peut hein !). Si si c'est possible ...

Même si l'intrigue s'étire un peu trop, que le rythme est lent, et qu'il se passe au final peu de chose, on s'attache aux personnages et a l'atmosphère un brun nostalgique que dégage la petite ville si paisible. C'est comme avec un regret au cœur, qu'on compte les épisodes qui nous sépare de la fin, comme le nombre des petites prières qu'adresse Yuji, grâce aux petites poupées mise à l'envers pour faire tomber la pluie le plus longtemps possible. Car à la fin de la saison des pluies, qu'adviendra t'il de Mio ?

Une adaptation hollywoodienne est prévue avec Jennyfer Garner dans le rôle de Mio. On doute, que cette version arrive à égaler l'original...

Et pour vous donner une idée du film : la chanson titre du fillm : Hana - par Orange Range

Enjoy ;)

Pikami

mardi 10 mars 2009

Overkill ou The art of "Mother F*cker"

SEGA nous sort sa nouvelle bouture de House of the Dead. Pour les amateurs du genre, HOTD reste un référence dans les jeux de tirs sur rails. Et là cette version marquera les esprits. HOTD à la sauce Grindhouse ça paraisait pourtant comme une évidence et c'est le studio HEADSTRONG qui l'a fait ! Le Grindhouse récemment remit au gout du jour, par l'équipe de pied nickelet : Rodriguez / Tarantino, sied à merveille à ce nouvel opus. Du gore, du gun, du dialogue imagé, tous est là pour vous faire triper, et la sauce prend parfaitement grâce a une multitude de petits détails et références disséminé ça et là tous au long du jeu.Et que dire de l'accessoire sortis tous spécialement avec (une réussite) le Hand Canon ! made by Bigben. Très maniable, précis et équilibré ! Même un poignet de midinette supporte le poids de la bête ! (moi qui tient avec difficulté une poêle a frire plus d' une minute, j'arrive sans trop de problème à faire tourner l'arme sur mon doigt ! En même temps c'est pas la même motivation ...)
A noter qu'une version collector contenant une BD est sortie.

C'est donc arme à la main qu'on lance la galette!

Et ça commence comme un film, une petite mise en garde façon Grindhouse de restriction au plus jeune puis une gogo danseuse qui se déhanche sur fond de musique improbable. On notera le clin d'œil à Planète Terreur. L'agent G (G comme Gwendoline ?) un agent spécial ultra secret qui bosse pour l'AMS, et Issac Washington, un black façon bad boy sont à la poursuite du grand méchant Papa Ceasar, qui repend son virus zombificateur dans le coin le plus paumé des Etats Unis : Bayou County. Ils seront rejoint par une plantureuse Varla Guns, une motarde au language fleuri. Varla référence au personne principale de Faster, Pussycat! Kill! Kill! Mais ça sera sant compter sur Clèment un gardien de prison aux moeurs plus que spéciales !
Une aventure composé de 7 mondes tous bien différents et bien typés vous attends. Le manoir, l'hôpital, la fête foraine et bien d'autre tous aussi délectables que je vous laisse découvrir par vous même.
Le bestiaire est large, varié et ma foi très sympathique, du zombie mâle de base, en passant par l'infirmière incontournable, le joueur de foot américain, le clown (oh my god ! Il est revenu ! "), au monstres dont l'abdomen vous explosent à la face. Un soin particulier à été pratiqué au bosse de fin de niveau, mention spéciale pour "la crieuse" qui fait froid dans le dos ! (Mais c'est le fantôme de Ring jte dis !!)

Une bande son incroyable qui participe à 200% à l'ambiance, des dialogues ponctués de "mother f*cker" toute les secondes et demi, un décalage omniprésent, des scènes rocambolesques, c'est du grand n'importe quoi et on en redemande. Dommage que le jeu soit si court. Enfin en même temps c'est un jeu de tir à faire et refaire pour pouvoir débloquer toute les options. Le jeu se targue d'une version mode histoire et un mode intégrale, jouable à deux, et de minijeux jouables jusqu'à 4. Sont présent aussi de nombreuses armes à débloquer, et un mode "mutant extras" qui donnera du fil à retordre au plus a guérit serial shooter d'entre nous. Et pour les sous doués de la gâchette, il n'y a pas de Gameover se qui allèche grandement la dificulté. (qui a dit un peu trop ?)

Une très bonne surprise, car on ne l'attendais pas forcément, en tous cas pas aussi bon !
On regrettera quant même le système de choix du tracé présent dans les précédentes version de HOTD. Quelques ralentissements qui entrave la jouabillité.

Qu'une chose à dire : It's a F*cking good game ! Mother F*cker !

Pikami