mardi 13 juillet 2010

Summer wars

Après le très remarqué film d'animation "La Traversée du temps" en 2006, Hosada et le studio MadHouse frappent cette année grâce à son dernier long métrage d'animation "Summer wars". Sur nos écran depuis début juin, le film est distribué un peu partout en France.
C'est l'été et qui dit été dit job d'été. Kenji, lycéen de son état, ultra balèze en math, donc le NERD de base, se retrouve employé par Natsuki, juste la plus belle fille de son lycée, pour se faire passer pour son boyfriend, lors de l'anniversaire du plus haut membre imminent de sa famille d'ancien samouraï: grand mère JINNOUCHI. Vieille famille aristocratique japonaise, les JINNOUCHI c'est surtout une grande et joyeuse tribu avec des oncles, des tantes et des bambins qui courent partout avec leur Nintendo DSi. Comme tous les petits de maintenant on leur a greffer à la naissance...

Mais pour Kenji qui a autant confiance en lui qu'une limace devant une montagne de sel, c'est la grosse pression. Alors que son meilleur pote crève d'envie d'être à sa place, Kenji lui, se demande juste comment faire pour aller dans la salle de bain, sans se perdre dans la grande demeure familiale... Et la pression va augmenter un cran de plus, car il est recherché par les autorités pour avoir craqué le code d'Oz. Mais OZ c'est quoi ?? C'est un monde virtuel, tous le monde y est connecté. Tu peux y faire tes démarches administratives, comme les boutiques, ou encore passer ton temps à discuter sur un chat mondiale. Bref tu prend Facebook et Second Life, et tu mélange ! Sauf que là c'est plus puissant, et que ça plonge tous le japon dans le chaos total : bouchons, fausse alertes incendies, GPS qui se détraque etc... Grand mère JINNOUCHI remonte ses manches et déclare que la guerre est déclarée, et tous le monde y va de son grain de sel pour aider le jeune Kenji ! Solidarité familiale quoi !!! 


Summer wars montre habillement l'imbrication du monde virtuel d'Oz et celui de la vie réel (ici  traditionnel japonais), mais au lieu de les opposer, ils sont montrés de façon complémentaires. Pour visuellement différencier les deux mondes, oz est dépeint graphiquement de façon simple avec un style à la Murakami. Les plans s'enchainent entre les deux mondes, sans que jamais on ne s'y perde.

Hosada et Murakami ont longtemps travaillé ensemble, se qui l'a sûrement influencé. Murakama est considéré comme le Andy Worhold nippon, on peut voir le travail pour la campagne promotionnel de Louis Vuiton. Et pour ceux qui veulent en savoir encore plus, et voir son travail, en septembre Murakami expo ses œuvres au Château de Versailles à la rentrée. Je ne vous cache pas ma hâte !!

Le monde des JINNOUCHI est dépeint par de magnifique décors réaliste qui ne sont pas sans rappeler les œuvres du studio Ghibli, que se soit au niveau des décors ou de l'animation. Se qui est normal puisque TAKESHIGE Yoji, le directeur artistique, travaille pour les studio Ghibli.



Summer wars démontre que le cinéma d'animation (familiale à la Miyazaki) a encore de belle année devant elle. En tous cas, avec cette chaleur estival, c'est le moment idéal d'aller voir ce film en famille, dans une salle climatisée. 

Devant le succès du film, un manga éponyme est sortie au japon. Il sera disponible dans nos vertes contrées le 18 novembre chez Kazé ! 
A noter le site internet officiel SUMMER WARS très bien fait !!


Pika


ps : prochain article, deux drama japonais pour le prix d'un, parce que y'a rien a dire, c'est bien mieux que "Plus belle la vie"!!!

jeudi 8 juillet 2010

On reste ouvert pendant les vacances :)

Bonjour à tous mes followers !!(ah non on est pas sur Twitter...),
donc à vous mes chers petits lecteurs (j'allais dire monstre, mais n'est pas Lady Gaga qui veut),
ces derniers temps, le blog à été mis de côté, et ça en a rendu triste plus d'un... ou pas.
C'était dû à l'immense tonne de travail de la fin du mois de juin synonyme de grosses charrettes et compagnies.
Et pour palier à cet absence, le blog sera ouvert tous l'été. Oui je vous entend d'ici dire : Oh joie Oh bonheur infinie !
Cela tombe bien hein comme ça de votre I pad, ou Netbook ou bien mobile, 
vous aurez la joie de me suivre !! :)
Elle est pas belle la vie ? 

___Pika___

dimanche 16 mai 2010

La traversée du temps (2006) de Mamoru Hosada

A l'occasion de la sortie du film sur I-Pod et I Pad, et de la sortie du prochain Mamoru Hosada : Summer Wars, petit retour sur ce superbe film qui vaut le détour ! Makoto KONNO, lycéenne de son état, est une jeune fille espiègle, garçon manqué, (enfin une nana pas gnangnan quoi), qui passe ses jours paisiblement entre les cours, où elle écoute à moitié, et les parties de baseball avec ces deux potos : Chiyaki et Kôsuké
Son petit train train quotidien se trouve bouleversé le jour où elle acquiert un étrange pouvoir  : faire des sauts dans le temps ! Remonter le temps, c'est cool, c'est fun, et très utile pour repasser un contrôle surprise, par contre, ça engendre moult rebondissements et conséquences non désirées : un vrais casse tête ! Mais Mokoto c'est une vraie, elle a maté Bob le bricoleur : elle peut le faire !! (comme OBAMA)
Cet œuvre, est inspirée du livre éponyme de Yasutaka Tsutsui, a qui l'on doit le roman Paprika (adapté en film d'animation par Satoshi Kon). Il en diffère sur un petit point mais de taille : l'héroïne. Dans le roman c'est Kazuko, la tante (ouais ça reste dans la famille ces pouvoir là, comme dans Charmed), qui a cette faculté. C'est donc naturellement auprès de sa tante "dite la sorcière", que Makoto va chercher quelques conseils et réconforts.  
La traversée dans le temps, c'est un de ses films dont les japonais ont le savoir faire : des plans contemplatifs, une narration simple, efficace, burlesque, la douce torpeur de l'été japonais approchant, dépeignent la vie sans soucis de la jeunesse japonaise. Enfin sans soucis... faut bien un jour se sortir les doigts du nez (pour pas dire autre chose), et prendre ses responsabilités. 
Et c'est ce que Makoto, vas nous faire découvrir, et on s'en fait une joie, parce qu'elle est vraiment attachante et touchante cette histoire. Après lecture de ce DVD, on en ressort avec un sentiment d'optimisme, on a passé un agréable moment, et on est content !
Le manga est disponible en deux tomes aux éditons Asuka.
A noter aussi la sortie courant 2010 du film live, avec dans le rôle de Makoto, Riisa Naka qui n'est autre que la doubleuse de Mokoto Konno dans l'anime.


3615 MyLife : Je suis tombée il y a peu sur le coffret DVD "La Fille des Enfers" et ça m'a l'air fort bien intéressant : de l'horreur japonais et des légendes urbaines, hmm c'est bon ça! Tous ça, previously on "Jeux vous le dis" ! :)

mercredi 12 mai 2010

Un petit coup pinceau de numérique



Hey ami lecteur, tu aimes ce blog ? Oui moi aussi... Non ? tu détestes ??? Bé tu fais quoi là ? t'es bizarre !
Donc en plus des superbes articles (quoi faut bien se faire mousser un peu, sinon qui va le faire), voici un tout nouveau graphisme. Et oui en plus je dessine, et dans le style manga pardis... Ben ouais, on se refait pas. 
Alors qu'en pensez vous ? ça change et en mieux non ?
Allez lâcher vos coms comme sur un skyblog !!




dimanche 9 mai 2010

AMER BETON Tekkonkinkreet



Amer Béton "Tekkonkinkreet" (2006)
de Michael ARIAS 

Y'a des films qui se fraye un chemin vers vous, comme si le destin vous faisait un clin d'œil, du genre, mais "tu vas le regarder ce film ou bien ??!". (Oui mon destin me parle en voix off avec un accent belge). Alors que je me promenais à Paris mes pas m'ont mené à Junku, une célèbre et réputée librairie japonaise. Je tombe sur le ArtBook magnifique de Tekkonkinkreet. Intriguée, je le feuillette, ça me dit quelques choses, de vague souvenir remonte à la surface, mais sans plus. Quelque temps plus tard, c'est au détour des rayons, de mon marchand de DVD habituel, que je le retrouve. Ni une ni deux, j'embarque la galette numérique. Et bien là, je dis merci à mon destin belge, une fois.


Kuro et Shiro (Noir & Blanc en japonais) sont deux orphelins qui font régner la lois, dans les rues de TrésorTown : on les nommes "les chats". Shiro, est une petit garçon qui vit dans son monde, naïf voir presque autiste, il est capable de ressentir les dangers et évènement qui vont se produire, tel un prophète. Shiro n'aspire qu'a une chose : Être heureux. Il serait incapable de survivre dans l'univers dur de la rue, sans Kuro.
Kuro est tout le contraire, plus âgé et mature,vif et débrouillard. Il dépouille les petites frappes et fait le pickpocket. Mais il est aussi possédé de l'intérieur par une force démoniaque qui lui donne le gout du immodéré pour la violence, la guerre, la destruction. Shiro est son garde fou, l'empêche de sombrer dans l'obscurité. Ils veillent ainsi l'un sur l'autre, et mène la vie comme bon leur semble. Jusqu'au jours ou les Yakuza convoitent le quartier, pour y bâtir un parc d'attraction : Kitty Castle. 

Amer Béton est un film d'animation, tiré du manga japonais de Taiyo Matsumoto. La réalisation est de Michael Arias, un américain qui vit au japon depuis une vingtaine d'année (producteur d'Animatrix en 2000). Le film produit par le studio 4°C, connu pour laisser leurs liberté d'expression et de style à ses animateurs, via leur projets personnelles, beaucoup de courts métrage. (Mémories de Kastuchiro Otomo, animatrix etc...).

Ce qui impressionne au premier regard se sont les décors magnifiques des rues de Trésorville ; Ultra colorées, sans jamais tomber dans le kitch. C'est esthétique, vivant et cosmopolite. L'architecture de la ville puise ces inspirations dans diverses mégalopoles : New York, Hong Kong, Tokyo. Un véritable melting pot où tous semble s'y mélanger et y trouver sa place depuis des siècles, car la saleté, l'usure, la rouille, le vécu de la ville est présent à chaque plan. Les détails et les symboles fourmillent de partout, que se soit dans l'appartement de la petite amie d'un yakuza où l'on trouve une machine à coudre et un mannequin, à un love hôtel réhabilité en hôpital pour les paumés de la ville. Les histoires des personnages secondaires sont bien présentes, sans jamais prendre le pas sur la trame principale. 

Côté technique rien a redire, la 3D est agréablement bien intégré. Elle permet de superbes séquence d'envolée du corbeau , ou des courses poursuites, dans les rues de la ville. La mise en scène oscille avec allégresse entre des scènes contemplatives et des plans dynamiques.
La musique de Plaid (Un groupe de musique électronique britannique) est superbe.
Deux artbook sont sorties : 

 version KURO : scketchs et les recherches graphiques


  
version Shiro : Décors finis
En bref, un véritable petit chef d'œuvre à voir les yeux grands ouverts ! (*o*)

PS : Petite vague de nostalgie. Je viens de découvrir que la librairie Tonkam à fermé ses portes le 30 avril dernier. C'était l'un des premiers endroits parisiens où l'on pouvait se procurer des mangas, dans les années 90. J'y avais découvert Vidéo Girl Aï de Katsura, Clamp, Rumiko Takahashi, Tezuka, Akira, Gumn etc

samedi 1 mai 2010

Avalon de Mamoru Oshii

Ash gagne sa vie en jouant à Avalon : un jeu violent et illicite. Elle se classe parmi les meilleurs joueurs d'Avalon, faisant l'admiration de ses confrères d'autant plus, que c'est une femme et qu'elle joue seule. Tous son univers bascule, le jour où un autre joueur, plus exactement un Bishop (prêtre), pulvérise sont score.
Avalon est un film qui se base sur les mécanismes des joueurs de tout jeu au monde persistant virtuel, mêlant les codes des MMORPG et FPS tel "Counter Strike" et "word of warcraft. On crée un personnage, on rejoint une "team" et on grimpe de niveau pour atteindre les "quêtes" et "objectifs" les plus ardues du jeux. Mais Avalon ne raconte pas le bête parcours type d'un gamer acharné. Ce film explore aussi la facette d'introspection du joueur, le moment où il se rend compte de son envie d'en "finir" avec le jeu, car il ne lui apporte plus rien. C'est à cet instant là, qu'un jeu digne de ce nom, relance l'intérêt en proposant un but ultime, une quête divine, un saint Graal
Avalon et son mystère

Avalon emprunte sa mythologie dans les contes et légendes Arthuriennes. La fée Morgane est personnifiée par une jeune enfant à l'allure fantomatique. Présenté au début comme un bug, elle se révèle être la porte d'entrée vers l'ultime niveau : la classe réelle. Sur le jeu, plane comme une menace de mort. Les joueurs se loguant directement à partir de leur cerveau, beaucoup deviennent des légumes. On dit alors que leurs âmes sont partis sur l'ile d'Avalon.

Un film expérimental

L'image est traitée en sépia, avec des effets lumineux réfléchissant. Le même type de rendu qui sera utilisé, quelques années plus tard pour le jeu Call of duty (sortie en 2003), et ils sont toujours aussi nombreux depuis. Les longs plans séquences remplacent les longs discours philosophique, et les questionnements sur "la réalité" : Qu'est ce qui est réelle, où commence le virtuel et ou fini la vrai vie ? L'esthétique du film est appuyé par la musique, ici, de type néo classique de Kenji Kawaï, célèbre compositeur japonais, qui a déjà travaillé pour Oshii (Pour ne pas cité la magnifique B.O de Ghost in the Shell). Il est connu pour ses musiques dégageant une atmosphère étrange, froide et hypnotique. La musique est un des éléments clé du film se faisant tantôt douce, tantôt guerrière, elle est comme l'appel des sirènes, créant une ambiance envoûtante.

On reproche souvent au film, sa lenteur, et son scénario brumeux ou trop intellectualisée, incompréhensible ou pompeux pour les non initiés aux univers virtuels.

Oshii à passer trois ans de sa vie à ne jouer qu'au jeux vidéo. De nature solitaire et timide, il n'a jamais aimé côtoyé les foules, et c'est toujours sentis diffèrent des autres.
Plus enclins vers la réflexion c'est naturellement que chacune de ces œuvres sont des prétextes a de véritable introspection et Avalon ne déroge pas à cette règle. Avalon est, sans nul doute, l'une des ses œuvres les plus personnels.

vendredi 30 avril 2010

Mois de mai = ciné !



Le printemps, est une période cool ! Et quand il fait beau, on est tout content de boire un verre en terrasse, avec des amis (ou seul devant son laptop), parce que le soleil, il nous avait manqué ce canaillou. Mais voilà, entre le boulot, les exams qui arrivent, le rhume des foins qui s'éternise, les formations qui t'ennuies, et la pluie avec son pote le vent, qui pointent leur nezssss (histoire de te rappeler que, non calme ta joie ! On est pas encore en été, donc ton T-shirt de G33K, ou ta robe liberty, nananana, tu pourras pas porter!).Mais que peut 'on faire ? Où c'est qu'on peu donc aller ?
Et c'est là que la fibre cinéphile se réveille, d'un coup d'un seul, car oui, au mois de mai, y'a de la marchandise, et du chaland !


- Ça a commencé en Avril (ne te découvre pas d'un fil) avec du cinoche pour donzelles en fleurs tendance gothico - émo - roccoco, avec "Alice aux pays des merveilles" (version 2.0, 10 ans plus tard).
- Puis on continue avec une tendance plus masculine, plus G33k voir NERD, sur la vague de comics :
Kick Ass et Iron Man2.
- Ensuite un bon film d'action, pour le reste de la population, avec une double dose de "déjà vu" :
Robin des bois (2010). Mais hooo STOP! Robin des bois, c'est Kévin Kosner, Everything I do, I do it for U de Bryan Adams. Maximus heu Rossel Crowe c'est Gladiotor de Ridley Scoot. Double dose j'vous dit! On dirait que les producteurs hollywoodiens, en manque de sous, face à la crise; (parce que d'inspiration, ils n'en ont jamais eut) ont mixés ça dans un shaker, ont mis dans un verre à cocktail et ont regardé ce que ça donne comme nouvel boisson sans alcool avec des bulles dedans.
- Après, un portage de Jeux vidéo en film :
Prince Of Persia. Parce que les JV c'est à la mode, c'est même culturel, la preuve ils ont mis ça dans un musée !!! (fermé actuellement, c'est ballot)
- Et enfin, pour ne pas déroger au cliché du djeun's qui veut draguer la petite nénette de sa classe, qu'il convoite depuis le début de l'année, et qu'il a enfin réussi à convaincre, d'aller voir un film d'épouvante :
Freedy le remaïke.
Y'a décidément une big wave de nostalgie ces derniers temps au cinéma. On nous prend pour des cons à nous sortir du vieux réchauffé sous un emballage neuf ou bien ? Après faut pas s'étonner qu'il y en ai qui se dégourdissent les neurones avec des films serbes. On comprend mieux leur démarche, vu se qu'on propose...

Bon vous savez où je suis ce mois-ci !
Ben ouais faut bien la faire chauffer cette biatch de carte de ciné, vue le prix qu'elle me coute.