mardi 10 mars 2009

Overkill ou The art of "Mother F*cker"

SEGA nous sort sa nouvelle bouture de House of the Dead. Pour les amateurs du genre, HOTD reste un référence dans les jeux de tirs sur rails. Et là cette version marquera les esprits. HOTD à la sauce Grindhouse ça paraisait pourtant comme une évidence et c'est le studio HEADSTRONG qui l'a fait ! Le Grindhouse récemment remit au gout du jour, par l'équipe de pied nickelet : Rodriguez / Tarantino, sied à merveille à ce nouvel opus. Du gore, du gun, du dialogue imagé, tous est là pour vous faire triper, et la sauce prend parfaitement grâce a une multitude de petits détails et références disséminé ça et là tous au long du jeu.Et que dire de l'accessoire sortis tous spécialement avec (une réussite) le Hand Canon ! made by Bigben. Très maniable, précis et équilibré ! Même un poignet de midinette supporte le poids de la bête ! (moi qui tient avec difficulté une poêle a frire plus d' une minute, j'arrive sans trop de problème à faire tourner l'arme sur mon doigt ! En même temps c'est pas la même motivation ...)
A noter qu'une version collector contenant une BD est sortie.

C'est donc arme à la main qu'on lance la galette!

Et ça commence comme un film, une petite mise en garde façon Grindhouse de restriction au plus jeune puis une gogo danseuse qui se déhanche sur fond de musique improbable. On notera le clin d'œil à Planète Terreur. L'agent G (G comme Gwendoline ?) un agent spécial ultra secret qui bosse pour l'AMS, et Issac Washington, un black façon bad boy sont à la poursuite du grand méchant Papa Ceasar, qui repend son virus zombificateur dans le coin le plus paumé des Etats Unis : Bayou County. Ils seront rejoint par une plantureuse Varla Guns, une motarde au language fleuri. Varla référence au personne principale de Faster, Pussycat! Kill! Kill! Mais ça sera sant compter sur Clèment un gardien de prison aux moeurs plus que spéciales !
Une aventure composé de 7 mondes tous bien différents et bien typés vous attends. Le manoir, l'hôpital, la fête foraine et bien d'autre tous aussi délectables que je vous laisse découvrir par vous même.
Le bestiaire est large, varié et ma foi très sympathique, du zombie mâle de base, en passant par l'infirmière incontournable, le joueur de foot américain, le clown (oh my god ! Il est revenu ! "), au monstres dont l'abdomen vous explosent à la face. Un soin particulier à été pratiqué au bosse de fin de niveau, mention spéciale pour "la crieuse" qui fait froid dans le dos ! (Mais c'est le fantôme de Ring jte dis !!)

Une bande son incroyable qui participe à 200% à l'ambiance, des dialogues ponctués de "mother f*cker" toute les secondes et demi, un décalage omniprésent, des scènes rocambolesques, c'est du grand n'importe quoi et on en redemande. Dommage que le jeu soit si court. Enfin en même temps c'est un jeu de tir à faire et refaire pour pouvoir débloquer toute les options. Le jeu se targue d'une version mode histoire et un mode intégrale, jouable à deux, et de minijeux jouables jusqu'à 4. Sont présent aussi de nombreuses armes à débloquer, et un mode "mutant extras" qui donnera du fil à retordre au plus a guérit serial shooter d'entre nous. Et pour les sous doués de la gâchette, il n'y a pas de Gameover se qui allèche grandement la dificulté. (qui a dit un peu trop ?)

Une très bonne surprise, car on ne l'attendais pas forcément, en tous cas pas aussi bon !
On regrettera quant même le système de choix du tracé présent dans les précédentes version de HOTD. Quelques ralentissements qui entrave la jouabillité.

Qu'une chose à dire : It's a F*cking good game ! Mother F*cker !

Pikami



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